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Patch Work Production
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C'est la vie​.​.​.

by Gueules d'Aminche

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tme520 Un chouette album de plus, je l'écoute au bureau, ça me rappelle le pays.
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1.
Le Bric-à-brac Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Dans le corps des gens, ça ne dort jamais vraiment, Il y a plein d'habitants, des atomes, des cellules, Des neurones, des globules rouges ou blancs, C'est un grand bouillon, toujours en ébullition, Qui alimente les petits volcans... … C'est la vie ! Dans le bric-à-brac du dedans. Ça fait un sacré boucan, Ça s'époumone et ça foisonne, Ça cœurillonne tout le temps, Ding ding ding et dong, quand Les cloches sonnent au firmament, C'est le cœur qui s'allume et brûle, A cette heure, bastonne ses sentiments, De toutes les manières, ça ne change rien, De glace, de pierre ou d'airain, Il s'agite, frénétique, Si l'amour bat en son sein... … C'est la vie ! Dans le bric-à-brac du dedans. Ça fait un sacré boucan, Y a des turbines qui tournent à plein régime, Des machines qui s'emballent bien souvent, Mais tout cela est réglé, calculé, Orchestré par un seul homme, C'est le grand gourou, celui qu'on voit partout, Qu'on appelle le métronome, Dans l'bric-à-brac, Tout le monde le respecte, on découvre sa tête, Devant M. Tic tac... … C'est la vie ! Si l'horloge s'arrête, Que l'aiguille se brise sur les bords du cadran, Que le cœur joue les trouble-fête, Et rompt le fil du temps... … C'est fini ! Mais si on change la pièce, Par celle que tu as donné toi, Le bel ange inconnu qui a fait ce choix, Par ce geste plus noble qu'un roi, Que toutes les vertus, Est le plus beau cadeau qu'il soit... … C'est reparti !
2.
Jojo 03:32
Jojo Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Faut voir comment qu'il était fagoté, Et où est-ce qu'il avait dégoté, Sa laine, son pantalon mité, Et sa dégaine chaloupée, Quand il était endimanché, L'était tout bon pour le guignol, Avec sa gueule des Carpates, Et sa cravate de traviole, On peut pas dire qu'il avait du style, Et encore moins qu'il était beau, Mais pour lui elles se peignaient les cils, Voyaient un prince sous le crapaud, Car notre Jojo, il avait les doigts cousus d'or, Quand il jouait ses valses et ses tangos, Qu'il nous faisait frémir le corps, Et puis frissonner la peau, Oui notre Jojo, il avait du talent plein les mains, Quand il jouait jusqu'à l'aurore, Son instrument contre son sein, Nous on en redemandait encore, Faut voir comment qu'il nous causait, Moitié marlou, moitié argot, Les rares fois où ça sortait, L'était avare de ses mots, Il disait qu'il en avait cure, Du bagout qui sonne toujours faux, Des jolies phrases, des belles tournures, Qu'on entend chez les aristos, On peut pas dire qu'c'était un charmeur, Il avait pas d'conversation, Mais j'peux vous dire que ça venait du cœur, Quand résonnait l'accordéon, Faut voir comment qu'elle l'a fauché, Dans un éclair sans prévenir, V'là qu'on lui a coupé l'sifflet, D'son dernier air avant d'partir, Faut voir comment qu'il a clamsé, Même pas sur scène, même pas en piste, Comme l'artiste qu'il était, Ce vieux Jojo, quelle injustice ! Faut dire que c'était une légende, Comme le pilier de notre bande, Et dans nos cœurs, sous les néons, Trône encore son accordéon, Faut voir comment que tu nous manques, Depuis l'moment où t'es parti, Pour le bastringue, pour les amis, Mais sûr qu'au paradis ça chante, Et que ça valse et que ça tangue !
3.
Au Firmament 04:05
Au firmament Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Au firmament, jamais on ment, On est très beau, et scintillant, Y a pas d'salaud, y a pas d'méchant, Y'a qu'des réglos, pas d'mauvais sang, Y a pas de rouge, y a pas d'errants, Y a rien qui bouge, au firmament, Où c'est tout blanc, Au firmament, c'est au jugement, Qu'on gagne sa place, pour le palace, C'est magnifique, de première classe, Tellement magique, quoi qu'on y fasse, Faut mettre le prix, et l'boniment, Comme quand on prie, au firmament, Des bonnes gens, Au firmament, c'est pas marrant, Y a pas de vices, de trucs tordants, Faut être natif, du bon endroit, Faire d'l'exercice, porter sa croix, Y a tout qu'y est lisse, même le certif, Est emmerdant, le firmament, C'est éprouvant, Au firmament maman, je n'finirai jamais, Je n'irai pas papa, dormir dans le grand pré, J'suis pas de ceux mon vieux, que l'on convie là-bas, J'suis pas de ceux bon Dieu, que t'invites chez toi, Au firmament en même temps, plus personne ne s'y rend, Les grenouilles de bénitier, Les pieux saints qui caracolent, Les assassins canonisés, On peut pas dire qu'ce soit tentant, Les angelots, les androgynes, Sans un lolo, sans une frangine, Sans de frivoles divines, On peut pas dire qu'ce soit bandant, Au firmament, Finalement, Ça a tout l'air, d'être l'enfer.
4.
Enfance 03:34
Enfance Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Oh mon amie, oh mon âme sœur ! Que reste t-il de toutes ces heures, De nos délires d'adolescence, De nos rêveries, de nos errances ? Quand on fonçait à mille à l'heure, Malgré les ronces, la sueur, Sur nos bécanes, même sans les mains, Sur l'macadam, c'était pas rien Quand on allait aux primes lueurs, Sur toutes les routes du destin, Sans une once de peur, En suivant les lignes de nos mains, Je t'emporterai à tous les vents, Du souvenir, du précieux temps, Que l'on transpire nos sentiments, Nos sourires, comme avant, Que l'on colporte nos rêves d'enfant, Sur un tapis volant, Oh mon amie, oh mon âme sœur ! Te souviens-tu des premières heures, De nos amours, notre insouciance, Des lourds secrets de notre enfance, Quand on muraît dans nos silences, Les bleus au cœur, le cœur qui lance Qu'on se jurait qu'on s'aimerait, Jusqu'à toujours, jusqu'à jamais, On s'promettait d'vivre ensemble, Malgré le malheur, la malchance, Que le monde meurt, que la terre tremble, Tout notre bonheur d'inconscience, Je t'emporterai à tous les vents, Du souvenir, du précieux temps, Que l'on colporte nos rêves d'enfant, Sur un tapis volant...
5.
Les Habitants du Chat noir Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Au chat noir, on se raconte de belles histoires, De jolies légendes et de beaux contes, où l’on se croit duc roi ou comte, On redessine les lignes, de nos destinées futiles, On tire le diable par la queue, mais on s’imagine qu’on est heureux. Au chat noir, les amis d’infortune, Se serrent les coudes, pour ne pas tomber de la septième lune, Le capitaine emmène, ses compagnons de brume, Il garde le cap et suit la route, vaille que vaille, coûte que coûte, Même quand son rafiot dérive, il tient la barre, le gouvernail, De toute sa force, de toute sa poigne, c’est sa seule putain d’raison d’vivre, Il mène sa barque, porté par Neptune, Le trident entre les dents, comme un pirate contre le vent. Au chat noir, on parle de tout, on parle de rien, Et puis parfois d’amour, même si on a déjà passé son tour, On s’illusionne, on se projette, on a tous un rêve en tête, Une jolie fille blonde aux cheveux longs bouclés, une princesse pour s’réchauffer. Au chat noir, il est un amoureux transi, Dont la laideur et le grand nez, cache tant le cœur que l’esprit, Le bretteur poète, trempe sa plume dans son coin, Et façonne les belles lettres, jamais pour lui, pour les copains, Chacun aura la sienne, avec un anonyme je t’aime, Quelques rimes bien senties, pour lui dire à quel point elle est jolie, Mais ils ne seront pour personne, tous ces beaux billets d’amour, Car aucune fille en somme, ne les laisserait entrer dans sa cour. Au chat noir, pas d’entrechat, pas d’entre-deux, On se parle franchement, en se regardant au fond des yeux, Car on a plus le temps, pour la pantomime et la parade, Ici ça ne sert à rien de se grimer pour la parade, Au chat noir, on vit à cœur ouvert, Ça peut paraître dérisoire, mais ça vous tient chaud l’hiver, On se sert avec son voisin, pour se réchauffer au mieux, Et on espère que ce feu, tiendra jusqu’au matin, On allume deux trois bougies, en souvenir de ceux qui sont loin, Pour faire de la lumière cette nuit, même si ça ne change presque rien, Ça allège un peu le fardeau, et puis le poids de l’enclume, Et ça dilue l’amertume, que l’on a dans la peau. Les habitants du chat noir, les gus et les pantins de foire, Ont encore des bribes d’espoir, quelque part sous le gibus, Au moins un rêve de plus, Les habitants du chat noir sont les héros du quotidien, Si l’un d’entre eux tombe ce soir, soyez-sûr que demain, Il reviendra les armes à la main, Si on détruit le chat noir, que se finit cette histoire, Ils trouveront toujours un abri, au fond de ma mémoire.
6.
Tonton 04:16
Tonton Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Quand tu sortiras de ton cocon, de ta coquille, petite chenille Puis papillon, que tu s'ras enfin à l'air libre, Ben tu verras qu'y a de la place tout autour pour s'ébattre, Un, deux, trois, quatre, un petit tour et puis s'en va, On s'en ira où tu voudras, quand tu voudras Emma ma belle, Pour déployer tes ailes vers d'autres cieux, et dessiller nos yeux, Y aura toujours ton tonton, pour tout l'amour et les chansons, Et ses histoires à l'unisson, Y aura toujours ton tonton, pour croire à tes rêves d'un jour, A tes espoirs, tes illusions, Quand tu feras ta sale gosse, que le frangin fera sa grosse voix, Celle qui fait peur, celle qui te mine, j'la connais bien crois-moi, Ben ma gamine il faudra pas s'arrêter-là, et même si ça te prends la tête, C'est juste qu'il t'aime et qu'il s'inquiète, voici, voici, voici voilà, Et s'il est tendu comme un fil parfois, c'est que c'est pas toujours facile, D'être un papa, Quand t'auras fini d'baragouiner, pour nous causer, marcher courir, Rendant grand-pa et grand-maman complètement déments, Alors tu t'mettras à grandir, à remiser tes vieux jouets, Les lutins et les fées, qui te faisaient tant rire, Petite princesse bientôt dans le vie en liesse, Pas comme dans les mille-et-une nuits, c'est trop risqué et démodé du reste, Si tu t'avises de ramener un prince charmant, Un pas trop con, un pas trop cloche, Pas un crapaud, un blaireau, un Brando d'cinoche, Faut que tu t'dises que ton padre va grincer des dents, Comme tes tontons, ces cons d'mecs, Qui te verront encore comme une enfant, Heureusement y aura toujours ta maman pour nous faire fléchir, Réfléchir un peu, et nous ouvrir les yeux, Ce sera pas le bon gars cette fois-là, mais le prochain viendra, Vous aurez plein d'bambins et tout finira bien, Y aura toujours grand-tonton, pour tout l'amour et les chansons, Et ses histoires à l'unisson, Y aura toujours grand-tonton, pour croire à leurs rêves d'un jour, A leurs espoirs, leurs illusions.
7.
Féline 03:32
Féline Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Dans chacun de ses pas, On ressent la saudad, Elle fut femme de roi, Épouse de nabab, Elle a vu l'or des Incas, Et connu la magie maya, Et c'est pour ça qu'elle pleure, Si fort à l'intérieur, Quand elle danse à cette heure, Danse, danse ma féline, Sous tes tropiques là-bas, Danse, sensuelle et digne, La musique te prend dans ses bras, Dans le sillon de ses pas, Un parfum de révolution, D'odeur de poudre, de guérilla, Plane toujours tel un démon, C'est qu'elle vit de ses passions, Qu'elle est cruelle comme elle aime, Et c'est pour ça qu'elle brûle, Que ses ailes se consument, Quand elle danse sous la lune, La langueur de ses pas, L'a portée jusque là, Au cœur de cette métropole, Sous les yeux de ces hommes, Fiévreux qui ne parlent pas, Envoûtés par ses formes, Et dans ce club occidental, Elle rêve de son pays natal, Quand elle danse et s'enflamme,
8.
Danse macabre Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Tes petits os... cliquetis... Tes petits os, Je les entends qui cahotent, Et puis qui frottent dans mon dos, Entre ces os, Il y a le vent qui siffle, Qui crisse et hérisse ma peau, Le bruit des os, Rythme les pas de cette danse, Qui cadence le tempo, Et tous tes os d'albâtre, Comme des castagnettes, Jouent cette danse macabre, Cette lugubre chansonnette, Tes petits os, Je les sens qui accélèrent, me serrent, Et m'espèrent un peu trop, Entre ces os, Il y a le froid sur moi, sur ma peau nue, Aigu comme un couteau, Le bruit des os, Qui crépite très vite car ta carcasse S'agite d'un soubresaut, Et l'on n'peut pas se battre, Contre ces castagnettes, Cette danse macabre, Qui reste dans la tête, Et tous tes os, Vibrent, résonnent de ce funèbre clic, Dans ton regard d'orbite, Tes os étirent, Ton sourire énigmatique, Et les ténèbres qui t'habitent, C'est le vertige, De cette gigue métronome, clic, clic, clic, Cliquetis de tes os, Et ton visage glabre, Rit de ces castagnettes, De cette danse macabre, De cette morbide fête, Tes petits os... cliquetis...
9.
T'es Belle 03:17
T'es belle ! Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche T'es belle, et même, quand tu faisais celle, Qui ne me voyait pas moi, comme t'étais belle toi, Tous les sans-yeux, sont malheureux, De n'pouvoir voir ça, Vénus en chair en os ici-bas, Et les sans-âmes, se sont damnés pour toi, Pour ton sourire Madame, ils ont été jusque-là ! T'es belle comme un ange, et cette lueur étrange, Qu'il y a dans tes yeux, me paraît dangereux, T'es belle oui mon ange, et cette lueur étrange Qui tapisse tes yeux, ces iris de feu... T'es belle, ma chère, et ton miroir ne te ment pas, T'es bien la plus belle sur terre, tu es digne d'un roi, N'ai pas pas d'espoir, évite-toi cette peine, Car jamais tu n'seras reine, la reine d'un autre que moi, Ma belle, rebelle, tu n'dis jamais je t'aime, Mais quand tu seras mienne, je me contenterai de ta haine, T'es belle comme un ange, ce regard qu'on échange, Ce duel des yeux, est un jeu dangereux, T'es belle oui mon ange, et cette lueur étrange Qui tapisse nos yeux, ces iris de feu... T'es belle cruelle, et ta beauté éphémère, A jamais étincelle, sous cette cloche de verre, Tes grands yeux verts, plongés dans le formol, Ne jettent plus d'éclairs, figés comme une idole, Mes grands yeux fous, contemplent ton autel, Je te parle de nous, t'en souviens-tu ma belle ? T'es belle comme un ange, et le feu qui mange, Les prunelles de mes yeux, est plus que dangereux, T'es belle oui mon ange, et cette lueur étrange Qui tapisse mes yeux, ces iris de feu...
10.
Sonnet pour un Cyclope (ou Litanie pour le pauvre Polyphème) Vincent Nouveau/Gueules d'Aminche Toi le Géant qui pleure, toutes les larmes de ton corps, Qui vit encore si peu, la perte et la douleur, Ce vil destin des Dieux, cette ironie du sort, Le vide malheureux, de ce grand œil mort, Lui le guerrier furieux, oui cette moitié d'homme, Ce démon, ce vicieux, qui se nomme Personne, Ce félon aux milles ruses, investit la caverne, De ses tours abuse, le pauvre Polyphème, Tu vis au jour le jour, au fil des saisons, Une solitude sans retour, une quiétude sans nom, Fils de Poséidon, juqu'à cette incursion, A la force de la botte et les armes à la main, Tandis que le pauvre cyclope ne demandait rien, Le si triste Polyphème, seulement qu'on l'aime.
11.

about

2nd album

credits

released December 23, 2014

Lyricist : Vincent Nouveau
Music by : Gueules d'Aminche

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Gueules d'Aminche Lorraine, France

Gueules d'Aminche vous emporte dans ses VAISSEAUX pour un voyage qui explore le monde en musique et en mots.L’écriture ciselée, sensible et porteuse d’espoir, anime ce périple étonnant. Du fond des océans aux confins de l’espace, histoires de minuscules héros et de grands personnages. Cet album événement marque les dix ans, tourné vers l’horizon : l’aventure se poursuit. ... more

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